Languages Corner

Year 8 CNED

This term, we studied a unit titled ‘La Ville dans la Poésie du XIXe Siècle’ (The city in 19th century poetry) in which students read poems centred around the theme of the city and its various elements. The Year 8 CNED students were asked to produce their own version of a poem by Arthur Rimbaud using a painting of the Brooklyn Bridge. The poems had to focus on impressions and offer an original depiction of the scene using language brainstormed in class. The poems below are the product of this session. The work they produced was very effective, thoughtful and quite impressionistic, and thus deemed worthy of being published in the school newsletter. 

 

Frederic Bussu

French Teacher

 

 

Un dimanche matin au Brooklyn Bridge

La rose du matin est arrivée. La lueur du soleil brille sur les vagues qui, elles, gentiment, viennent se casser contre la coque des mâts ancrés dans la rivière. A l’horizon de la rivière East, le Brooklyn Bridge bombant son torse haut et fort comme pour montrer à ses concurrents que c'est lui qui domine la cité. Au bord du port, les marchands préparent leurs tentes pour neuf heures du matin dans la fraîcheur de l’aube. Le ciel se lève et la lune disparaît, l’ombre sur les immeubles s’estompe et les cloches des églises sonnent. Voici un dimanche matin au Brooklyn Bridge.

Zoe

 

 

Pont de Brooklyn

Le ciel rose et violet pastel, des couleurs qu’on voit que pendant quelques paisibles moments quand le soleil se lève. Le pont, un géant imposant, son ombre immense recouvrant des bateaux, qui semblent petits comparés à cette structure majestueuse. On peut entendre une cacophonie de bruits, des sirènes qui résonnent, des marins qui transportent des marchandises et des vagues qui s’écrasent contre les bateaux. Voilà, le Brooklyn Bridge, un paysage incroyable de New York. 

Sofia

Le Chaos du matin

Le matin, la tranquillité n’existe pas. Sur la rivière grise, les bateaux, ressemblant à des sirènes en métal, semblent étendre leurs mâts vers le ciel, toucher les nuages, et glissent dans l'eau glacée laissant derrière eux une traînée d’écume blanche. Les cris des pêcheurs et matelots qui font appel à leur équipage pour les aider à ramener les poissons qui seront la source de leur revenu pour la journée, ainsi qu’une odeur épouvantable qui traînera pendant des jours, résonnent dans la lueur du soleil qui se lève. Dans l’horizon, rose et mauve, le grand pont imposant méprise les pauvres travailleurs qui sont asservis en dessous de lui. Ceux-ci, seulement des pièces minuscules dans les grandes machines que l’on appelle les entreprises, conduisent et klaxonnent dans le chaos des embouteillages de la ville, trouvant leurs chemins dans le labyrinthe des routes de Brooklyn. 

Rose

Le pont

La lumière tamisée d’un matin bien frisquet rend le port majestueux. Des maisons, on sent les poissons frais qui ont été capturés le matin même, les marins qui crient entre eux et les voitures qui partent au travail pour une grande journée. On respire et tout s'arrête en attendant la levée du soleil lentement et les couleurs sur l’eau rendent l'atmosphère paisible et calme.

Kian

 

Paysage 

Un pont. Magnifique. En même temps arqué ou bombé, mais aussi droit et vertical tout en étant horizontal. Des bruits, m’assaillant de partout, bruits venants des docks, provenant de voitures, hurlement incessant des géants d'acier et de bois venant et allant, éclats de voix, provenant des immeubles, ou la radio criarde règne en maître, au loin le pont, et l’eau sur laquelle sont les bateau passant en un flot continu sous le pont. La terre fumante des usines, polluée, et moi au milieu de tout ça, fatigué et tranquille dans la lumière tamisée du matin faisant tout paraître rose, mauve, orange ou rouge, me sentant mélancolique, plein de quiétude et d'empathie.

Nathael

Les alentours du pont majestueux

Ce pont charmeur, élégant, comme un caméléon se modifiant à son environnement, il change sa couleur à la couleur du ciel qui est mauve, rose, violet. Ce pont domine le paysage, comme si le paysage était David et qu'il était Goliath. Partout aux alentours on entend les cris distingués et fort des machines des usines qui se cachent dans les buissons de bâtiments. Partout on peut entendre les bonjour et les au-revoir des machines qui flottent sur l’eau qu’on appelle des bateaux qui avec leur mâts majestueux, longs, minces, mais toujours des géants d’une taille incomparable.  Le paysage est coloré par la beauté du ciel influencé par le soleil qui se réveille, qui fait son beau, qui se prépare pour se montrer au monde. 

Maxim

Le pont de Brooklyn

Les couleurs du lever de soleil, un rose paisible qui rend les bateaux magiques, les vagues viennent se cogner tranquillement sur la coque des bateaux, les marins préparent leurs marchandises avec l’odeur des poissons frais. Le pont majestueux dans l’horizon, qui domine les bâtiments sur le bord de la baie, La fumée des petites maisons remplit l’air d’une chaleur fantastique.

Stan